Vous aurez besoin d’au moins un facilitateur ou une facilitatrice par groupe de travail.
Leur rôle est de :
- Maintenir la dynamique et guider les participant.e.s étape par étape en :
- formulant des questions, afin d’obtenir une discussion de groupe productive
- recentrer avec tact les participant.e.s sur les objectifs
- maintenir une discussion focalisée sur le sujet
- reformuler la contribution des participant.e.s pour assurer la cohérence et la précision des informations récoltées.
- Collecter les informations et les retranscrire selon ce qui a été convenu à l’avance avec les autres personnes chargées de l’animation et de l’organisation de l’atelier.
- Aider le groupe à partager ses propres expériences en maintenant un environnement encourageant, sûr et ouvert, afin que tous les participant.e.s puissent exprimer leurs points de vue. Les facilitateurs et facilitatrices peuvent s’ils et elles le souhaitent trouver des outils et des suggestions générales pour animer un atelier sur le site web the Seeds for Change.
Notre expérience a montré une plus grande efficacité lorsque la personne chargée de la facilitation est la seule à tenir le stylo pendant les travaux de groupe. Elle collecte les informations émergeant de la discussion, s’assure que leur formulation convienne à toutes et tous avant de les inscrire sur le papier, et de créer la carte de chemins d’impact (bien qu’il puisse être utile qu’une autre personne prenne des notes complètes).
Cette tâche permet aux facilitateurs et facilitatrices de mieux gérer et interpréter les discussions en temps réel et de garantir que les participant.e.s à l’atelier aient la possibilité de valider les informations contenues dans les cartes de chemin d’impact préliminaires. Notez que si les personnes chargées de l’organisation de l’atelier ne sont pas chargées de la facilitation, elles doivent être impliquées dans la discussion entre les facilitateurs et facilitatrices. La coordination constante entre organisation et facilitation est la garantie du bon déroulement et du succès de l’atelier.
Pour assurer la cohérence des groupes de discussion et une collecte optimale des informations, et pour gagner du temps lors de l’analyse ultérieure des données, les personnes chargées de l’organisation de l’atelier doivent se réunir avec les personnes chargées de la facilitation pour discuter des points suivants :
- Le temps alloué à chaque exercice et à chaque groupe ?
- Les phrases/questions clés efficaces pour guider le groupe, par exemple « à quel changement a conduit cette activité ? » ?
- La compréhension partagée des termes suivants :
- (1) outputs/changements (à court terme), résultats/outcomes (à moyen terme) et impacts (à plus long terme) ;
- (2) changements réels, espérés et anticipés ;
- (3) changements positifs et négatifs. Ceci est particulièrement important s’il est difficile de faire cette distinction soit en raison de la diversité des points de vue des acteurs et actrices, soit parce que les changements laissent une ambiguïté quant à leur position dans le chemin d’impact.
- Comment interpréter les conversations/données issues du groupe : par exemple, comment les informations sont présentées sur le papier où se dessine le chemin d’impact (où placer les changements à court, moyen et long terme, quelles couleurs/formes utiliser, etc.) ; comment amener les participants à faire des phrases complètes telles que « qui/qui fait quoi à qui/qui ? », ceci afin d’encourager une cartographie des chemins d’impact complète et pertinente.
- Le processus de validation et d’enrichissement itératif des projets de cartes de chemins d’impact par les petits groupes. Par exemple, comment les données des groupes suivants seront-elles intégrées aux observations du premier groupe sur les activités et les chemins ? (Voir la section suivante.)