Nous vous suggérons de passer en revue quelques points avec tous les participant.e.s avant le début de l’exercice de cartographie.
- Les questions qu’ils et elles utiliseront pour cartographier les chemins d’impact. Veillez à ce que ces questions ne soient pas prescriptives.
- Les différences entre les changements (à court terme) ou outputs, les résultats (à moyen terme) ou outcomes, et les impacts (à plus long terme), en tant que structure des chemins d’impact et base de la carte.
- La différence entre les changements réels/observés, les changements souhaités et les changements anticipés.
- L’assurance que les liens de causalité entre les activités et les changements sont clairs et justifiés.
- L’importance d’identifier les changements dans les différentes dimensions de la durabilité.
Bien qu’il soit plus facile de parler des changements positifs d’une innovation, il est également important de discuter des changements négatifs et des blocages du système qui empêchent le changement. Bien qu’il y ait de nombreuses façons de procéder, vous pouvez réserver un temps pour poser des questions spécifiques sur les effets ou les changements négatifs à la fin de chaque session en petits groupes.
Il est important de souligner que vos cartes de chemin d’impact représentent l’évolution des changements induits par l’innovation dans le cadre d’une vision holistique et systémique de la durabilité. Les personnes chargées de l’organisation et de la facilitation doivent veiller à ce que le temps disponible au sein de l’atelier permette une réflexion approfondie sur ces chemins d’impact.
C’est pour cela qu’une fois les changements les plus importants identifiés, les facilitateurs ou facilitatrices peuvent limiter la discussion aux 5 à 10 changements les plus importants, afin d’aller aussi loin que possible dans l’analyse du cheminement de chaque changement.