Pour qu’un atelier soit pleinement efficace, il vous faudra :
- Entre 6 et 20 personnes, avec une diversité de profils pour assurer une consultation adéquate et permettre l’expression d’une variété minimale de points de vue. Le choix des participant.e.s à l’atelier émerge généralement des échanges et lors de la mise en place du contexte de l’innovation, au fur et à mesure que vous identifierez les points sur lesquels vous souhaitez vous concentrer dans l’évaluation.
- Un atelier en face à face est la meilleure option. Il peut être impossible de réunir les personnes pour de nombreuses raisons : certaines personnes peuvent préférer ne pas venir à l’atelier pour des raisons personnelles ou professionnelles, il peut être impossible de se rencontrer physiquement, etc. Cela ne doit pas vous décourager, car vous pouvez adapter le processus en faisant participer une ou plusieurs personnes par vidéo, en organisant plus d’un atelier ou en conduisant un atelier en ligne. Par exemple, si vous êtes une association à but non lucratif cherchant à fournir une alimentation plus saine à vos consommateurs et consommatrices, vous devez les impliquer dans l’atelier afin de comprendre quels types d’aliments sont susceptibles d’être culturellement adéquats aux profils de vos bénéficiaires. Vous devez également inclure des producteur.ice.s et des distributeur.ice.s pour déterminer s’il existe des obstacles du côté de l’offre, etc.
- Au moins une demi-journée (3 à 4 heures, pauses comprises).
- Veillez à choisir une heure et un lieu pour l’atelier qui rendent la participation aussi facile que possible. La fin de l’après-midi/soirée (de 17 h à 20 h) peut être une bonne option. Vous pouvez proposer des services de garde d’enfants afin d’accroître la participation.
- Un espace de discussion ouvert et confortable où les participant.e.s se sentent libres de donner leur avis et de contribuer tout au long du processus, sans aucune limite.
- Si cette condition ne peut être remplie pour diverses raisons (déséquilibres de pouvoir entre les acteurs, relations hiérarchiques, contexte social et culturel, etc.),
n’hésitez pas à adapter le processus afin de recueillir les contributions de tous les participant.e.s. Par exemple, vous pouvez mener des entretiens avec les personnes qui se sentent moins libres de partager leurs idées une fois que l’atelier est terminé, afin de leur donner la possibilité de contribuer librement à l’élaboration des cartes de chemins d’impact. Pendant l’atelier, réfléchir soigneusement la composition des groupes de discussion peut également être une solution.
- Une accessibilité physique pour tou.te.s.
- Des animateur.ice.s et facilitateur.ice.s pour accompagner et guider chaque groupe de travail.